Migration et Colonisation

 

Les grecs entre 750 et 550 étendirent leurs terres et leurs colonies en Méditerranée et mer Noire. Après le chute de Mycènes, beaucoup de ses habitants s’installèrent à Chypre.

A la fin des ages obscurs, et surtout entre 750 et 550, il y eut de vastes migrations vers l’Asie Mineure. Ces dates sont données par Thucydide, et sont confirmées par la céramique.

C’est la croissance démographique, l’agitation politique (A Sparte par exemple) et la formation d’Etats qui furent les principaux vecteurs de ces vagues de colonisation. Mais ces causes n’expliquent pas tout. A l’est de la Méditerranée, les grecs se bornèrent à fonder des comptoirs commerciaux, limités par l’existence des cités Etats. Les plus anciens sont Al Mina, et Naucratis.  C’est grâce aux informations obtenues au cours de ces échanges que se fit la colonisation. Massilia et Etrurie donnent accès à la route de l’Etain, au nord. En Espagne, les Phéniciens trouvèrent de l’argent. Autour de la mer Noire, Milet et Mégare convoitaient le blé. Ainsi, le contrôle des céréales était vital, surtout pour Athènes.

Les colons, dispatchés autour de la Méditerranée restaient néanmoins citoyens de la « Citée Mère ».  Elle servait de modèle pour le politique et le culte. Mais les autres peuples pouvaient participer.

Au cours de la guerre du Péloponnèse, les liens entre les deux villes pouvaient poser problème. Les villes n’avaient pas qu’un but commercial, elles étaient aussi entourées de bonnes terres et avaient un bon mouillage.

Mais rapidement, des conflits vont naître entre les grecs et d’autres puissances, comme Carthage en Sicile.