L’ héritage d’Alexandre le Grand

 

Les 20 ans qui suivirent la mort d’Alexandre sont marqués par des conflits entre ses successeurs. En 321, l’empire se divisait entre Ptolémée en Afrique du Nord (Egypte et Cyrénaïque), Séleucos en Asie centrale, Antigone au Proche Orient, et Antipatros qui contrôlait une grand partie de l’Asie. Le dernier revint en Macédoine avec Philippe III et Alexandre IV, tandis que l’Asie est confiée à Antigone.

En 317, Philippe est assassiné. C’est alors Olympias, Roxane et Alexandre IV qui arrivèrent au pouvoir.

Ils furent défaits à Pydna par Cassandre, fils d’Antipatros, acclamé comme libérateurs de la Macédoine. Il fit des funérailles à Philippe III et se maria avec une fille de Philippe II. Ainsi, il pouvait prétendre au trône.

En 316, il possédait la Macédoine et la Grèce. Antigone possédait avait l’Asie jusqu’a l‘Inde, Ptolémée l’Egypte et la Cyrénaïque. C’est alors que Séleucos désigna Antigone comme l’ennemi à abattre.  A la bataille de Gaza en 312, Ptolémée s’empara de la Syrie et Séleucos prit Babylone.

En 311, un traité instaura une paix précaire.  Antigone garde l’Asie, Lysimaque la Thrace, Ptolémée l’Egypte, la Cyrénaïque et Chypres. Cassandre reçut la Macédoine,  en attendant que Alexandre IV ait ses 18 ans. Enfin, les cités grecques purent être débarrassées des garnisons macédoniennes.

 

En 307, Antigone prenait Athènes, base de Cassandre Il prit alors la Chypre à Ptolémée.  En 306, on rendit publique la mort de Alexandre IV. Antigone, et son fils Démétrios furent faits rois. L’année suivante c’est au tour de Ptolémée, Lysimaque, Cassandre et Séleucos. Ils firent alors une coalition contre Antigone, . Lysimaque et Séleucos l’affrontèrent, rejoints par Démétrios. A Ipsos en 301, Antigone fut tué, Démétrios s’enfuit mais ne reçut que peu de soutint en Grèce.

Les territoires furent partagés entre les vainqueurs, Séleucos la Syrie, le frère de Cassandre la Carie et la Cilicie, Lysimaque l’Asie Mineure qui restait. Ptolémée n’eut rien, si ce n’est la Syrie au sud de Damas.

Séleucos ne réclamas pas ces terres mais se les réservait pour plus tard.