La chute de Mycènes

 

A partir de 1200, l’empire mycéniens chut. Certaines cités seront reconstruites tandis que d’autres seront abandonnées à jamais.

A la fin des troisièmes palais, de nombreux sites seront détruits, souvent par le feu. Mais certaines villes se reconstruirent et se repeuplèrent pour redevenir importantes.

Ainsi, on retrouve Tirynthe, qui deviendra la première cité d’Argolide. Mais le commerce diminuera fortement, comme la céramique mycénienne.

Au nord, les destructions se retrouvent jusqu’en Thessalie. Iolkos fut détruite mais continuera à être habitée.  Thèbes fut saccagée, puis reconstruite puis de nouveau saccagée. Lefkandi fut incendiée et rebâtie. Pour Athènes il y a plusieurs hypothèses. Mais on sait que la cité d’après l’ère des palais fut plus petite que celle pendant.

Korakou se situant dans l’isthme de Corinthe,  fut saccagée et reconstruite.

Mais de nombreux sites en Argolide furent à jamais détruits.  C’est le cas de Lerne, tandis que d’autres villes comme Prosymna et Barbati, près de Mycènes, furent dépeuplées sans avoir été détruites.

Zygouries et Midéa furent  brûlées tandis que la citadelle de Mycènes fut reconstruite. Tirynthe prit alors de l’importance, mais des villes comme Iria, Nichoria, Ménélaion, Pylos, Mouriatadha et Malthi dans le Péloponnèse furent réduites en cendres.

 

Dans des régions comme l’Elide et l’Arcadie, les populations diminuèrent. On pense que certains partirent pour le Nord, en Achaïe, endroit mieux protégé.  D’autres sites incendiés seront fortifiés.

Les îles furent préservées par rapport au continent. Mais le palais de Koukounaries sur l’île de Paros sera détruit. De même les sites mycéniens de Phylacopi à Mélos et d’Haghios Irini à Kéa qui subsistèrent néanmoins.

 

La population de Rhodes s’agrandissait, comme celle de Cos.

En Crète, la destruction de Cnossos est antérieure et résulte de facteurs différents. La Canée fut dévastée en 1200, tandis que les villes des côtes furent désertées pour des lieux plus protégés.

 

Grâce aux céramiques, on sait maintenant que ces destructions datent de 1225 à 11àà. Une vieille théorie parle d’invasions « barbares » venus des Balkans. D’autres, allant vers l’est sont responsables du sac de Troie. Hattousa, capitale Hittite, a subi le même sort.

Mais maintenant, certains spécialistes rejettent cette thèse que trop peu d’indices soutiennent.

Les Doriens ont pu s’installer dans les zones peu peuplées de Grèce du Sud, dont les habitants sont partis pour Chypre et l’ouest de l’Anatolie. Les anciens habitants prennent alors le nom de Ioniens.

 

On ne connaît pas bien la cause de la chute de Mycènes. On pense à la centralisation à outrance, un déclin économique, à la famine, aux changements technologiques ou a la révolution populaire. On a pensé à tout.

Une autre hypothèse a récemment vu le jour : des pirates organisés avec leurs bases en Thessalie.  Ils auraient organisé des raids successifs en mer. Mais on n’est sûrs de rien.

La seule certitude c’est que commencera les âges obscurs…