Le déclin d’Athènes

Pendant l’affrontement entre Thèbes et Sparte, Athènes prit le parti les Thébains. Elle les aida à se libérer et tissa des alliances avec Rhodes, Byzance et Chios. Ce fut le seconde ligue athénienne. C’est cela qui a poussé Sparte à attaquer Le Pirée. Mais bien que pro-thébaine, la politique athénienne n’admettait pas leur domination sur la Béotie.

Cela changea quand Thèbes prit le contrôle de Orôpos dans l’Attique et que par le traité de paix du Roi (366-365) Athènes accepta cette domination. En échange, ils avaient la reconnaissance de leurs droits en Chersonèse par les Perses.

Des îles qui craignent la menace venant de l’Est rejoignent la ligue. Mausole est devenu nouveau satrape de Carie en 377 et étendit son territoire à travers la Lycie jusqu’à la côte, bénéficiant d’une erreur des AThéniens.

En 366, Ariobarzane se révolte contre Artaxerxés et Athènes envoya Timothée à son secours. La garnison perse de samos fut chassée, la ville assiégée et une clérouquie mise en place.

Thèbes attaqua alors sur mer, Byzance quitta la ligue, ce qui coupa aux athéniens la route du blé. Bientôt Chios et Rhodes se révoltent sans quitter la confédération. En 363, une révolte similaire eut lieu à Kéa. Enfin, le sentiment anti-athénien grandissait face à l’imposition des clérouquies et l’ingérence d’Athènes.

En 357, la situation empire, lors de la révolte de Chios, Cos et Rhodes. Mausole attaqua les clérouquies de Lemnos, de Samos et de Imbros. Athènes envoya sa flotte sous Charès qui se mit alors au service du satrape de Phrygie, Artabaze. Le guerre couvait alors.

Artabaze ordonna alors à Athènes de rappeler sa flotte, elle obéit et de ce fait fut humiliée.

En 355 c’est la fin de l’empire athénien, de nombreuses îles reprirent leur indépendance, se donnant des gouvernements oligarchiques et des armées.

Intervenant en Egée, la ville se détourna du nord. Ainsi, en 359, Philippe monta sur le trône de Macédoine. Il chercha une alliance avec Athènes, écartant ses troupes d’Amphipolis. Mais il l’attaqua et l’emporta par un siège rapide. En 404, Amphipolis avait résisté à un siège athénien, et appela son ancienne ennemie à l’aire. Athènes refusa.

Les cités de Chalcidique commandées par Olynthe demandèrent aussi de l’aide, ce que la guerre des Alliés rendait impossible.

Philippe conclut une alliance avec les Chalcidiens, avant de capturer Potidée en 356. Les immigrants Athéniens furent renvoyés chez eux, et l’influence d’Athènes dans le nord de l’Egée réduite à néant.