Les ages obscurs

 

Après la chute de Mycènes, la Grèce rentre dans une période de « chaos ». L’art figuratif et même l’écriture disparurent.

Ils commencent vers 1200-1180, après la chute de la vile. Ils nous ont laissé un matériel archéologique qui nous montre une récession économique. Il s’agit sûrement de l’ère la moins connue.

La fabrication de la céramique ne cessa pas, ce qui nous a perm ide découper cette ère en 12 parties. On parle du passage des deux phases de l’helladique mycénien tardif IIIc au post mycénien, le protogéométrique ancien, moyen et tardif, le géométrique ancien, moyen et tardif, dont chacun est découpé en deux phases.

Le style géométrique est marqué par l’influence mycénienne, ce qui prouve une continuité. Mais la différence dans d’autres domaines est très marquée.

On ne trouve pas de constructions en pierre et pierre, comme les murailles de mycènes. Les travaux de l’ivoire et de l’ébène disparurent. L’économie bureaucratique a laissé la place à une agriculture éclatée, sans écriture.

Cette dernière ne réapparut qu’au VIIIe siècle et l’écriture mycénienne (linéaire B) fut remplacé par l’alphabet grec, sur le modèle syro-palestinien. Il daterait du XI mais on n’en a pas retrouvé de traces.

De même, l’usage du char a été réintroduit. Ces disparitions ont marqué la disparition d’une élite.

Après la chute de Mycènes, la population diminua fortement, il n’en serait resté qu’un dixième. On explique l’absence d’habitations par le fait qu’elles étaient dispersées ou alors regroupées dans des villes très petites. De plus, les habitats étaient biodégradables. On pense que l’agriculture a été remplacée par le nomadisme.

 

Une théorie moderne calque la chute de Mycènes sur l’Egypte, vers 950 au lieu de 1200. Cette hypothèse expliquerait mieux certains évènements.